Sport et superstition, Rituels chez les athlètes

Sport et superstition, Rituels chez les athlètes

La frontière entre la victoire et la défaite est souvent très mince. Ce n’est pas la condition physique de l’athlète qui est déterminante, mais sa tolérance au stress. Un athlète peut se préparer psychologiquement à l’aide de rituels simples et en croyant aux présages.

Joueurs de tennis

Les joueurs de tennis ont une attitude particulière envers les rituels et les présages. Outre les rituels individuels, que presque tous les sportifs, qu’ils réussissent ou non, ont, il existe des règles non écrites dans le tennis, que même les « chevaliers de la raquette » les plus sûrs d’eux n’oseraient pas enfreindre.

Un joueur de tennis superstitieux ne marchera jamais sur un marqueur ou ne prendra pas plus de deux balles pour servir. Selon la rumeur, les joueurs de tennis n’aiment pas porter des vêtements et des équipements contenant du jaune. Cependant, Masha Sharapova et Serena Williams ont remporté des compétitions majeures sans avoir peur de s’habiller en jaune.

Joueurs de hockey

La plus grande superstition est probablement celle du hockey sur glace. La plus simple est que si un match important se prépare, les athlètes refusent d’être photographiés et, dans les vestiaires, ils essaient d’éviter les bavardages inutiles.

Les équipements, notamment les crosses de hockey, deviennent pour eux des êtres vivants. Le joueur les prépare personnellement, les emballe et a une conversation à cœur ouvert avec eux. Et Wayne Gretzky, le plus grand joueur de l’histoire de la NHL, a même eu l’idée d’utiliser du talc pour bébé pour maximiser l’effet. Au vu de ses résultats, ça a vraiment marché ! Les joueurs de hockey frappent également leur bâton sur les protections de leur gardien de but avant le match, afin d’attirer les dieux du sport de leur côté.

Que pensez-vous de cette tradition ? Lorsqu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant les séries éliminatoires, certains joueurs cessent de se raser. Les fans appellent ce degré d’irrégularité la « barbe des éliminatoires ».

Un autre présage a été associé à un dollar en argent encastré dans l’arène de glace par l’équipe nationale canadienne. Malheureusement, le présage ne pouvait être testé qu’une seule fois, et les Canadiens ont remporté les Jeux olympiques. Lorsque ce fut leur tour de déterrer la pièce la fois suivante, Alexander Ovechkin fut chargé de le faire, et il l’emporta en souvenir.

Golfeurs

Golfeurs

Les golfeurs croient en la magie des chiffres. On pense que les boules dont le nombre est supérieur à quatre sont susceptibles de gâcher le jeu. La compétition commence également par un rituel : les équipes aux numéros impairs se présentent en premier sur le tee. Un large éventail de traditions et de règles se sont ancrées dans l’étiquette du jeu, les golfeurs introduisant des superstitions comme le fait de porter une pièce de monnaie dans sa poche ou ses baskets. On dit que ça porte bonheur.

Footballeurs

La plupart des superstitions ici concernent l’équipement. Chaque footballeur finira par avoir de la chance avec des crampons, des protège-tibias, etc. Si un joueur marque beaucoup de buts avec ces chaussures, ou s’il joue des matchs réussis, elles deviendront très probablement ses chaussures porte-bonheur. Il les chérira et ne les utilisera que dans les moments les plus importants. Il est également intéressant de constater que les différents joueurs choisissent un certain ordre dans lequel ils mettent leurs chaussures avant l’entraînement et les matchs. Cela aussi fait partie des rituels.

Tout comme leurs collègues d’autres sports, les footballeurs ne peuvent être contraints de donner des interviews, de faire des pronostics ou de prendre des photos avant un match important. Et s’ils tombent dans les griffes des journalistes, ils se contentent généralement de phrases très limpides.

Joueurs de basket-ball et de volley-ball

Il existe de nombreuses similitudes avec le football, par exemple, l’équipement et les chaussures méritent un traitement spécial. Il n’est pas rare de voir un grand nom du basket-ball ou du volley-ball dans le gymnase avec des chaussures usées. Toutefois, il existe des différences. Lorsqu’il se prépare pour un match, un athlète essaie d' »échauffer » les semelles de ses chaussures et ne se rend qu’ensuite dans l’arène.

Autre particularité : le basketteur qui est le dernier à marquer lors de l’échauffement doit faire un bon match. Autre rituel intéressant : lorsqu’ils effectuent un lancer franc, les basketteurs frappent toujours le ballon sur le sol. C’est de la chance. Et un joueur de volley-ball qui sert doit récupérer le ballon auprès du partenaire le plus chanceux de son équipe.